Une chambre qui me plongea dans la mélancolie des jours d’autrefois, de mes amours perdues. Certains vers me revinrent : « Je me souviens des jours anciens et je pleure... »

Il me sembla pénétrer un lieu presque connu, il me restait sur les lèvres ce souvenir d’une incroyable amertume, avec en arrière garde cette singulière sensation de déjà vu qui étreint parfois au sortir de certains rêves, ou quand la réalité se fait trop pressante. Je m’y abandonnai complètement.

Me laissant aller sous le grand baldaquin du lit trônant dans l’alcôve lumineuse, je sombrai dans en un rêve vénéneux, où le fil d’Ariane me menait de la passion naissante jusqu’au désespoir profond où je me perdais par amour…

Quand je fus tiré de mes rêveries solitaires, un bruit léger m’attira dans le corridor, poursuivant mon exploration...