La Villa des Arts...

Au sortir d’un long voyage, et voulant me reposer avant de regagner mon logis, je décidai de m’arrêter pour une ou deux nuits. N’ayant pas prévu cette halte, je me laissai guider par le paysage jusqu’à un agréable petit village champêtre, perdu au milieu de la campagne mancelle…

Le jardin et la bâtisse

C’est alors, qu’en pénétrant le parc j’eus l’impression d’entrer en un autre temps… Au-delà des arbres majestueux, dans un jardin, à l’orée du monde, une prairie sauvage déployait ses essences florales ; au loin on distinguait la statue perdue d’un ancien dieu… Il me vint quelques souvenirs… dans une clairière, des jeunes filles en fleurs, tournoyant au son d’antiques lyres, pourvoyaient en offrandes un autel, de jeunes éphèbes offraient des libations à Dionysos…
Le large chemin formait un coude et pouvait laisser penser qu’on pénétrait une forêt profonde. Passé celui-ci, en remontant une allée noyée d’une lumière émeraude, on devinait entre les frondaisons des arbres centenaires un ancien pavillon de chasse. Ayant franchi quelques mortes eaux, je quittais le parc et découvrais la bâtisse...

Une bâtisse, dont la symétrie brisée à droite rehaussait l’harmonie, déployait une architecture majestueuse ; devant, le jardin, à la mathématique trompeuse, structuré en son centre, flou aux limites.


Au milieu du jardin, une fontaine au doux bruissement accueille les oiseaux passagers. Au loin, des anges musiciens semblent jouer une mélodie. Je m’attardais un instant sur la margelle me laissant transporter par le murmure caressant de l’eau sur l’onde, goûtant de la main sa fraîcheur.

Le rez de chaussée – les salons

Un peu plus tard, une courte volée de larges marches me conduisit sur une vaste terrasse où je contemplai ce vert écrin frais et tranquille. Enfin je pénétrai les lieux et me trouvai en un vestibule fabuleux, en lequel les murs me contaient des histoires pleines d’animaux parlants et de morales.
Le vestibule ouvrait à droite et à gauche sur une enfilade de pièces ornées de fresques aux hauts plafonds. Au fond, je trouvai une galerie permettant une circulation facile tout au long de la bâtisse.
J’entrai dans le premier salon, on y avait dressé une grande table où on avait festoyé. Désormais la fête se poursuivait dans le salon à l’Hermine attenant. Les hautes lueurs tremblantes des luminaires faisaient danser des ombres sur les visages donnant un caractère de mystère à cette scène…

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