Le jardin et la bâtisse
C’est alors, qu’en pénétrant le parc j’eus l’impression d’entrer en un autre temps…
Au-delà des arbres majestueux, dans un jardin, à l’orée du monde, une prairie sauvage déployait ses essences florales ; au loin on distinguait la statue perdue d’un ancien dieu…
Il me vint quelques souvenirs… dans une clairière, des jeunes filles en fleurs, tournoyant au son d’antiques lyres, pourvoyaient en offrandes un autel, de jeunes éphèbes offraient des libations à Dionysos…
Le large chemin formait un coude et pouvait laisser penser qu’on pénétrait une forêt profonde. Passé celui-ci, en remontant une allée noyée d’une lumière émeraude, on devinait entre les frondaisons des arbres centenaires un ancien pavillon de chasse. Ayant franchi quelques mortes eaux, je quittais le parc et découvrais la bâtisse...