J’entrai dans une première chambre, immédiatement un suave, un langoureux parfum m’assaillit. Je me sentis riche marchand florentin, venu se reposer dans sa villa de la campagne toscane. Ce devait être le début du printemps, ainsi que le chantaient les murs de la chambre richement décorés de fresques. On y pouvait voir Vénus naissant de l’onde, accompagnée des trois grâces, célébrant d’une danse la renaissance de la nature.
En entrant dans l’anti-chambre attenante, je me crus pénétrant un autre monde, transporté aux derniers jours de la cité merveilleuse de Pompéi, je percevais au loin la respiration du titan endormi. Un léger bruit me fit sursauter et je crus un instant apercevoir, Flora, la belle romaine, se rendant aux bains… Disparues les neiges d’antan, je me souvins ces jours heureux… jours d’opulence, jours de sérénité...